pas de mémocratie judiciaire sans avocats / Me MPASSI.



         Pas de Démocratie   Judiciaire, sans AVOCATS,
                    Dans  l’espace Francophone Africain
                                à toutes fins utiles
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Cette institution à laquelle était familiarisée notre mentor CICERON, doit  à notre humble avis, réussir une  sorte de mue, en opérant  dans la justice moderne, un profond changement avec une particularité accordée au contradictoire. Cette profession est indispensable  aujourd’hui et demain, aux fins  de mettre en exergue ce qu’il est convenu d’appeler : DEMOCRATIE JUDICIAIRE.
     Dans cette Démocratie judiciaire, l’avocat doit trouver son rôle car, il n’ y a pas de justice juste, sans avocats qui sont auprès des justiciables ou disons, auprès de leurs clients, aux fins de s’assurer du respect de leurs droits ainsi que de toute plénitude subséquente . Mais, la participation de l’avocat dans cette démocratie judiciaire est tributaire d’une indépendance et d’une liberté de mouvance et d’action  qui dans  la pratique ,dans notre espace francophone africain, sont  souvent récusées, contestées et malmenées  par des intrigues, des menaces de toute sorte, des violences physiques et morales et que sais-je.
Dans cet espace, notre avocat a du mal à suivre  l’exemple de notre confrère  JOSEPH PYTHON, du barreau de paris qui, malmené par la gestapo pour montrer ou se cachaient ses clients, pour à fortiori, violer le serment,  avait préféré   le mutisme total, jusqu'à ce que mort s’en suive car, disait-il «  je suis homme et rien d’humain ne m’est étranger ».

Dans la perspective d’une vraie démocratie judiciaire,  le temps de la justice ne doit plus être  le temps des magistrats ou des avocats, mais celui des justiciables, en faisant par l’avocat, preuve de diligence dans toute procédure pendante et du défi de la compétence juridique .
 Si l’avocat du 19éme siècle était qualifié de généraliste , celui de nos jours est plus qu’un spécialiste, refusant de défendre la terreur au profit des terroristes, défendant non le crime, mais celui qui en est poursuivi .
La démocratie judiciaire aidant, l’avocat  pourra éviter par exemple de répondre à une réplique par une réplique, ce qu’on appelle techniquement la duplique ; il devra aussi  éviter la tenue des propos excessifs car, tout ce qui est excessif est dérisoire, en mettant toujours en exergue les principes sacrés de probité, dignité, conscience, indépendance et du sens de l’humanité, en restant esclaves des lois car, sa liberté  et la démocratie judiciaire sont à ce prix .
Par louis aimé MPASSI
ADDCF
Association pour la défense des droits des Congolais en France

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