lettre des scientifiques français au peofit de lissouba pascal
Lettre des scientifiques Français à l'Ambassadeur de FRANCE
AU CONGO BRAZZAVILLE
Suite à l'accusation contre pascal LISSOUBA
dans les assassinats de février 1965
(15 novembre 1969)
TRANSCRIPTION
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A Monsieur le Haut Représentant de la FRANCE
au CONGO BRAZZAVILLE
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Monsieur le le Haut Représentant,
un certain nombre de mes collègues chercheurs Français et moi même, nous nous sommes permis d'adresser une lettre de protestation au Président de la République populaire du CONGO, suite à l'arrestation de notre collègue , Monsieur PASCAL LISSOUBA.
Les signataires ayant connu cet illustre personnage, partagent pour lui une admiration qu'il s'agisse de ses qualités scientifiques ou humaines .
En effet, Monsieur LISSOUBA est l'un des rares scientifiques d'origine africaine qui ait acquis une renommée internationale et, il est hors de doute que s'il n'avait tenu à réintégrer son pays d'origine, il serait depuis plusieurs années, professeur dans une université métropolitaine .
Ainsi, les signataires de la présente lettre et celle envoyée au président du CONGO, qui avaient connu LISSOUBA , expriment leur émotion à la nouvelle de son arrestation , soulignent ses qualités et font savoir qu'ils ne comprendraient pas que LISSOUBA ne soit pas rendu au plus tôt à ses activités pour le plus grand profit de l'avenir du CONGO.
Signé Monsieur LECUZE et autres
Source : DAM : direction des affaires africaines et malgaches, quai d'orsay, ministère des affaires étrangères FRANCE
REF/ QONT 323 10
Par louis aimé MPASI
ADDCF
Association de défense des droits des Congolais en FRANCE
NB/ Nonobstant l'arrestation de LISSOUBA en 1969, en relation avec la disparition de POUABOU, MATSOCOTA et MASSOUEME, un procès avait eu lieu à BRAZZAVILLE, au cours duquel un huit clos fut imposé par le président MARIEN NGOUABI et aucune clarification n'a été apportée à son extinction . Des présomptions juris tatum ou contestables d'accusation ont été mises en relief sans jamais les rendre apodictiques ou irréfragables .
Qui a été auteur ou complice dans la disparition de POUABOU, MATSOCOTA et MASSOUEME en février 1965 à BRAZZAVILLE, la question demeure et l'arrestation de LISSOUBA à l' époque se révèle vénielle , faute de vérité de LAPALIS.
La déposition de Monsieur MICHEL MBIDI ( ancien directeur de la sûreté nationale sous MASSAMBA- DEBAT) à la conférence nationale de 1991 pourrait peut être nous servir de paradigme ou recours subséquent comme il disait lui même « personne n'est née avec un miroir en main » . Mais confidence pour confidence, nous devons tout faire « pour être esclaves de la loi », seule condition pour être libre, ajoutait CICERON .
Merci de me croire .
AU CONGO BRAZZAVILLE
Suite à l'accusation contre pascal LISSOUBA
dans les assassinats de février 1965
(15 novembre 1969)
TRANSCRIPTION
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A Monsieur le Haut Représentant de la FRANCE
au CONGO BRAZZAVILLE
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Monsieur le le Haut Représentant,
un certain nombre de mes collègues chercheurs Français et moi même, nous nous sommes permis d'adresser une lettre de protestation au Président de la République populaire du CONGO, suite à l'arrestation de notre collègue , Monsieur PASCAL LISSOUBA.
Les signataires ayant connu cet illustre personnage, partagent pour lui une admiration qu'il s'agisse de ses qualités scientifiques ou humaines .
En effet, Monsieur LISSOUBA est l'un des rares scientifiques d'origine africaine qui ait acquis une renommée internationale et, il est hors de doute que s'il n'avait tenu à réintégrer son pays d'origine, il serait depuis plusieurs années, professeur dans une université métropolitaine .
Ainsi, les signataires de la présente lettre et celle envoyée au président du CONGO, qui avaient connu LISSOUBA , expriment leur émotion à la nouvelle de son arrestation , soulignent ses qualités et font savoir qu'ils ne comprendraient pas que LISSOUBA ne soit pas rendu au plus tôt à ses activités pour le plus grand profit de l'avenir du CONGO.
Signé Monsieur LECUZE et autres
Source : DAM : direction des affaires africaines et malgaches, quai d'orsay, ministère des affaires étrangères FRANCE
REF/ QONT 323 10
Par louis aimé MPASI
ADDCF
Association de défense des droits des Congolais en FRANCE
NB/ Nonobstant l'arrestation de LISSOUBA en 1969, en relation avec la disparition de POUABOU, MATSOCOTA et MASSOUEME, un procès avait eu lieu à BRAZZAVILLE, au cours duquel un huit clos fut imposé par le président MARIEN NGOUABI et aucune clarification n'a été apportée à son extinction . Des présomptions juris tatum ou contestables d'accusation ont été mises en relief sans jamais les rendre apodictiques ou irréfragables .
Qui a été auteur ou complice dans la disparition de POUABOU, MATSOCOTA et MASSOUEME en février 1965 à BRAZZAVILLE, la question demeure et l'arrestation de LISSOUBA à l' époque se révèle vénielle , faute de vérité de LAPALIS.
La déposition de Monsieur MICHEL MBIDI ( ancien directeur de la sûreté nationale sous MASSAMBA- DEBAT) à la conférence nationale de 1991 pourrait peut être nous servir de paradigme ou recours subséquent comme il disait lui même « personne n'est née avec un miroir en main » . Mais confidence pour confidence, nous devons tout faire « pour être esclaves de la loi », seule condition pour être libre, ajoutait CICERON .
Merci de me croire .
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