LA NOTION DE CONSENSUS
LA NOTION DE CONSENSUS,
Une OBJURGATION
mal interprétée et susceptible
De clarification subséquente dans
l’espace
Franco phone Africain.
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A la suite
de déclaration politique sous tendue
par une impérieuse diplomatie, la notion de CONSENSUS fait couler d’encre et de salive du moment que l’on se
place dans un camp comme dans l’autre et, dans un souci de renvoyer , aux fins
de mieux se pourvoir, les justiciables en quête de compréhension, il importe de
repréciser cette notion .
Il traduit
un accord de VOLONTE sans aucune opposition formelle, en mettant
en évidence la volonté manifeste de tous les membres de l’accord et, en se
distinguant nettement de l’unanimité . Le communiqué des services du
palais de l’ELYSEE du 11 juillet 2015 par exemple, pour ne pas le citer,
précisait entre autres que « pour
réaliser une métamorphose des institutions politiques pendantes, il faut un
consensus » . Le consensus met
en relief un accord de volonté et lorsque par arbitraire ou par extra
ordinaire, cet accord s’avère impossible, vu les multiples positions
d’extranéité politique, alors il ne sera pas possible et les services du palais
de l’ELYSEE, ont certainement, la diplomatie aidant, fait allusion à ce syllogisme .
Attendu qu’un mot peut être écrit dans un sens comme dans l’autre, force est de
repréciser que la notion de consensus
telle que mentionnée dans le document cité plus haut, se démarque de la
prospection d’un accord majoritaire ou encore moins, de la récusation des
principes de démocratie et d’alternance
reprécisés de façon notoire par le président FRANCOIS HOLLANDE( 1). Le consensus implique la notion de
compromis par opposition à la dictature de la majorité.
Le
consensus doit correspondre à une
décision qui fait place à la créativité
de chacun et , il reste un
processus dans lequel il peut s’agir :
-
D’une décision à prendre ou d’un
problème à résoudre plutôt qu’une
bataille à gagner ;
-
De se projeter dans la
discussion comme « nous
ensemble » plutôt que « toi
contre moi ».
Certes, dans la pratique, le terme peut engendrer plusieurs dérivés, mais
pas celui d’un consensus présumé,
supposé ou au bénéfice d’un tiers .
Le consensus implique le compromis général, aux fins d’une maitrise par le citoyen des notions de
mandat, de scrutin ou d’élection .
La France qui recommande le recours du consensus dans l’espace Franco
phone Africain le sait très bien et doit se donner comme objurgation, de parachever la démocratie en AFRIQUE comme cela ressort à juste
titre dans les accords d’indépendance
des années 1960( 2).
Voilà brièvement esquissé les contours de la notion de consensus par opposition à ceux qui lui donnent une
connotation de facilité, de récusation de principes liés à la gouvernance du
scrutin .
Il faut se refuser d’être des disciples du baron BENOIT MECHAIN , spécialiste allemand de la fabrication des
preuves, aux fins de dénaturer le terme de consensus .
(1)
L’alternance démocratique et le changement
de constitution, deux notions à ne pas confondre : voir la semaine
africaine 27/06/2014.
(2)
Aloise MOUDILENO MASSENGO,
intervention à la radio BIP de BESANCON sur les accords d’indépendance
10/06/2015/
Par ADDCF
Association pour la Défense des Droits
des Congolais en France.
Présidence.
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