DOMINIQUE NZALAKANDA CONGO
NOTICE INDIVIDUELLE DE RENSEIGNEMENT
Monsieur DOMINIQUE NZALAKANDA
(ancien ministre de l'intérieur )
TRANSCRIPTION
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A/ IDENTITE : dominique NZALAKANDA était né le 14 juillet 1914 à NTONKAMA, préfecture de KINKALA POOL, de feu KOUNGOULA et
feue BEBELO, balali, inspecteur de l'enseignement de 1er degré.
B/ RENSEIGNEMENTS : élève moniteur d'enseignement en octobre 1933, il exerce à BRAZZAVILLE jusqu'en 1939 et servira ensuite au GABON jusqu'en 1947 ; de retour au CONGO, il servira à l'école de bacongo, du plateau et à l'école militaire préparatoire général leclerc ; inspecteur en 1959, il participe à un stage à l'école nationale d'enseignement à ST CLOUD ( FRANCE) .
ACTIVITES SOCIALES ET POLITIQUES : Président de cercle culturel et d'action sociale de bacongo, il est désigné par le conseil de la jeunesse de l'union Française pour représenter le CONGO à l'assemblée mondiale de la jeunesse à ITHAKA ( USA) en aout 1951 ; il est le fondateur du conseil de la jeunesse du CONGO ; démissionnera par la suite de cette fonction.
Quant il était en service au GABON, NZALAKANDA passait pour militer dans les rangs de la SFIO et de retour dans son pays, il entretenait des relations avec JACQUES OPANGAULT en particulier ; mais c'est sur la liste du PPC conduite par Monsieur DAUDET , qu'il se présente sans succès aux élections législatives de mars 1952, dans la circonscription du POOL .
En 1956, il participe activement au lancement politique du président FULBERT YOULOU et de la création de l 'UDDIA ; il est conseiller municipal de BRAZZAVILLE le 18 novembre 1956 sur la liste de l'abbé YOULOU auprès de qui il fait figure de conseiller intime ; nommé 2 eme adjoint au maire à la mairie de BRAZZAVILLE, il supplée l'abbé YOULOU à la tête de la commune jusqu'à son départ en stage professionnel à paris en 1958 ; conseiller du président YOULOU en juillet 1960 à ce titre, il représente la République du CONGO au mariage du roi des belges en décembre 1960.
NZALAKANDA entrera au gouvernement le 24 mai 1963 et se verra confier le poste de ministre de l'intérieur et de la défense nationale par décret du 05 juin 1963 .
Source : DAM : direction des affaires africaines et malgaches du quai d'orsay, ministère des affaires étrangères FRANCE .
REF QONT 323 10
Par louis aimé MPASSI
ADDCF
Association pour la défense des droits des Congolais en FRANCE
NB : les acteurs politiques du CONGO de l'époque se souviendront de ce personnage , considéré comme l'un des proches conseillers intimes de l'abbé YOULOU . Accusé de forfaiture et de comportement inélégant pendant les événements pré aout 1963, il démissionne de son poste ministériel et sera l'objet de calomnies et d'accusations infondées et vénielles ; il sera parmi les personnalités sanctionnées par le tribunal populaire installé à l'extinction du régime YOULOU , mais aucune démonstration ne sera faite sur la plénitude des poursuites exercées contre lui . Le trouble à l'ordre public ayant cessé, l'infraction reprochée étant corrigée et sa réinsertion dans la société étant acquise, il aurait pu bénéficier au sens stricte de la loi, d'une simple dispense de peine
Monsieur DOMINIQUE NZALAKANDA
(ancien ministre de l'intérieur )
TRANSCRIPTION
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A/ IDENTITE : dominique NZALAKANDA était né le 14 juillet 1914 à NTONKAMA, préfecture de KINKALA POOL, de feu KOUNGOULA et
feue BEBELO, balali, inspecteur de l'enseignement de 1er degré.
B/ RENSEIGNEMENTS : élève moniteur d'enseignement en octobre 1933, il exerce à BRAZZAVILLE jusqu'en 1939 et servira ensuite au GABON jusqu'en 1947 ; de retour au CONGO, il servira à l'école de bacongo, du plateau et à l'école militaire préparatoire général leclerc ; inspecteur en 1959, il participe à un stage à l'école nationale d'enseignement à ST CLOUD ( FRANCE) .
ACTIVITES SOCIALES ET POLITIQUES : Président de cercle culturel et d'action sociale de bacongo, il est désigné par le conseil de la jeunesse de l'union Française pour représenter le CONGO à l'assemblée mondiale de la jeunesse à ITHAKA ( USA) en aout 1951 ; il est le fondateur du conseil de la jeunesse du CONGO ; démissionnera par la suite de cette fonction.
Quant il était en service au GABON, NZALAKANDA passait pour militer dans les rangs de la SFIO et de retour dans son pays, il entretenait des relations avec JACQUES OPANGAULT en particulier ; mais c'est sur la liste du PPC conduite par Monsieur DAUDET , qu'il se présente sans succès aux élections législatives de mars 1952, dans la circonscription du POOL .
En 1956, il participe activement au lancement politique du président FULBERT YOULOU et de la création de l 'UDDIA ; il est conseiller municipal de BRAZZAVILLE le 18 novembre 1956 sur la liste de l'abbé YOULOU auprès de qui il fait figure de conseiller intime ; nommé 2 eme adjoint au maire à la mairie de BRAZZAVILLE, il supplée l'abbé YOULOU à la tête de la commune jusqu'à son départ en stage professionnel à paris en 1958 ; conseiller du président YOULOU en juillet 1960 à ce titre, il représente la République du CONGO au mariage du roi des belges en décembre 1960.
NZALAKANDA entrera au gouvernement le 24 mai 1963 et se verra confier le poste de ministre de l'intérieur et de la défense nationale par décret du 05 juin 1963 .
Source : DAM : direction des affaires africaines et malgaches du quai d'orsay, ministère des affaires étrangères FRANCE .
REF QONT 323 10
Par louis aimé MPASSI
ADDCF
Association pour la défense des droits des Congolais en FRANCE
NB : les acteurs politiques du CONGO de l'époque se souviendront de ce personnage , considéré comme l'un des proches conseillers intimes de l'abbé YOULOU . Accusé de forfaiture et de comportement inélégant pendant les événements pré aout 1963, il démissionne de son poste ministériel et sera l'objet de calomnies et d'accusations infondées et vénielles ; il sera parmi les personnalités sanctionnées par le tribunal populaire installé à l'extinction du régime YOULOU , mais aucune démonstration ne sera faite sur la plénitude des poursuites exercées contre lui . Le trouble à l'ordre public ayant cessé, l'infraction reprochée étant corrigée et sa réinsertion dans la société étant acquise, il aurait pu bénéficier au sens stricte de la loi, d'une simple dispense de peine
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