LA JUSTICE ACTUELLE AU CONGO BRAZZAVILLE



LA JUSTICE ACTUELLE  AU CONGO BRAZZAVILLE :      
          On dirait un droit à la PELOTE ?
          On  dirait une logique  linéaire ?
Il établi que tout auxiliaire de justice doit se réjouir  de sa position devant le festin cannibale des prétoires certes,  mais  on ne pourrait ignorer   la triste réalité  de la justice rendue au CONGO BRAZZAVILLE,  avec  le caractère de nuit perpétuelle dans lequel, elle est rendue . Tu as dit, donc tu es coupable ; tu as écrit, donc tu es coupable ; tu es  l’ami de…, donc tu es coupable ; tu refuses la corruption, donc on doit te punir ; tu veux gagner un procès, donc tu dois payer le magistrat ; tu es avec l’opposition, donc  tu n’as plus de droit …etc . Autrement, pas de commencement d’exécution ; pas d’instruction  au titre des principes élémentaires de droit, mais la condamnation, rien que la condamnation , l’incarcération devenue le principe et la liberté  l’exception . Sommes nous  encore à l’époque de l’affaire CALAS en 1762 sous louis XV, quand CALAS fut accusé de la mort de son  fils, parce que protestant et que, son fils désirait se convertir  au catholicisme, après proscription du protestantisme, donc c’est CALAS le meurtrier .
Non, la justice  doit être  une mission de  prévoyance sociale et non le passage de l’interdit au permis, en récusant  toutes les notions fondamentales du droit . De l’affaire PAULIN MAKAYA ; NTSOUROU et   celles encore pendantes comme Jean marie michel MOKOKO, et autres, la logique linéaire  et  le droit à la pelote, semblent l’emporter toujours .
A/ AU PRINCIPAL :  la triste réalité :
Il est constant  que l’on ne peut condamner tout prévenu ou accusé, sans attendre à la fin, des fins de sa défense ; il est aussi établi que dans une justice vraie, il existe des nullités in liminé litis, des incidents de procédure, des droits de la défense et que surtout, le ministère public est une partie principale  au procès, au même titre que les autres, son rôle restant la simple réquisition et que sais-je ? Les magistrats Congolais ont –ils perdus la tête ; veulent-il imiter  Mr JACQUES OKOKO au procès de 1978, en se ressaisissant  à la conférence nationale souveraine, disant qu’il n’avait pas juger certes, mais qu’il n’avait pas non plus  instruit à charge et à décharge, foulant au pied la charte de PHILIPPE LEBEL. Que se passe t-il quand des juges veulent remplacer le conseil de l’ordre des avocats, en voulant admonester la plénitude des droits d’un avocat inscrit ou omis ( affaire Me NGANGA AMEDE). Que se passe t-il quand la chancellerie  interpelle des justiciables de l’étranger  dans  un récit présomptueux et sans fondement ; que se passe t-il , quand des garanties de représentation ne sont pas accordées à un justiciable , déférant régulièrement  aux convocations de la justice ; que se passe t-il quand un procureur  devant des médias ,, requiert un mandat de dépôt à un avocat qui assiste son client dans une phase de la procédure encore pendante ; que doit-on retenir de cette justice qui, en cherchant ou en jugeant, n’a pas un compas dans l’œil, mais toujours une erreur.
B/ Subsidiairement :  LA RECUSATION des magistrats en titre  au CONGO BRAZZAVILLE.
Il est établi et constant qu’  à l’endroit de ceux qui contestent et ne respectent pas les principes d’une justice impartiale, nous pouvons les décourager , en les appliquant car, la démocratie , c’est le respect des principes et SIMONE VEIL (1) précisait jadis que «  les magistrats peuvent être critiqués ; ils ne doivent pas avoir le cuir trop sensible car, ils ne peuvent échapper au débat démocratique, rude par définition » ; qu’il ne faut pas chercher à tromper le justiciable, mais au contraire tout faire, aux fins de se rapprocher de la vérité, en abordant parfois, les faits, de façon plus différente ; que des réquisitoires sans tenue ni contenue  sont abjects ;  que refuser l’indépendance de la presse ( 4éme pouvoir )  en récusant  son fonctionnement, est indigne et que, la conséquence subséquente des maux incriminés par les présentes écritures  est :: LA RECUSATION DES MAGISTRATS , en suivant le contraire  du conseil de MAURICE GARCON dans l’affaire de MARGUERITE MARTY à PERPIGNAN : «  ne résistez plus, mais récusez vous  ».
Non, au droit à la pelote ; non à la logique linéaire de tout dossier ; oui à l’application des principes fondamentaux de juré .
Par ADDCF
Association pour la défense des droits des Congolais en France
La présidence  .

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