La demissioin du ministre BOWAO



            La Démission du ministre BOWAO,
      Une exemplarité au sein de la tanière PCT.

Il est souvent  dit  que les institutions démocratiques doivent être critiquées et, les responsables de celles-ci ne doivent pas avoir le cuir trop sensible car, ils peuvent être critiqués dans le débat démocratique, rude par définition . C’est ainsi qu’au moment de l’éclosion ( naissance) de la crise  inhérente à la volonté des autorités  du CONGO BRAZZAVILLE, d’ignorer  les dispositions constitutionnelles, aux fins de changer la constitution pendante de 2002, le débat au sein de la tanière PCT avait permis au ministre BOWAO, de mettre en relief sa culture démocratique, en s’inscrivant en faux  contre cette assertion ( changement de constitution) .
 Dans AFRIQUE EDUCATION( num 422 du mois de septembre, ALOYSE MOUDILENO-MASSENGO ( 1)  écrivait :
«  il ressort après observation que les renardeaux au sein de la tanière PCT , ne veulent pas que la RUSE qui a été le comportement  suprême dans cette formation politique, depuis le creusement de cell-ci( 31 décembre 1969), demeure appliquée » .
Devant la volonté de remise en cause du serment  prononcé par le Président de la République, le ministre BOWAO s’interrogeait  à plusieurs  reprises et de façon notoire ( lettres publiées) et s’engageait dès lors, à ne pas soutenir  de telles voies . Conformément à sa culture  apodictique, à sa formation et certainement à ses convictions Républicaines, il refusait de suivre  le discours inhérent au changement de constitution, estimant que celui-ci  s’apparentait à un coup de force ne disant pas son nom . De ce fait, il suivait les vestiges de cet autre homme illustre que fut JACQUES OPANGAULT (2), qui dans sa lettre en guide de réponse au Président YOULOU en  juin 1963, écrivait : «  vous êtes sans ignorer les souffrances  que j’ai enduré sous le régime colonial, pour atteindre  mon idéal  qui est toujours : SERVIR le CONGO. A cet effet, j’emploierai mon énergie  qui me reste encore  et, je la mettrai à votre disposition en toute dignité et toute considération  attachée à mon tempérament », pour appeler à la clarification de ce débat au sein de son parti , en interpellant entre autres, son premier secrétaire, véritable renardeau et impétrant d’une incompétence irréfragable .
              Ainsi, quelle exemplarité, quelle élégance auxquelles il s’attache en remettant en cause son appartenance à la tanière PCT ?. Les démocrates  convaincus de la notion de bon sens, devraient et doivent l’applaudir  debout et, le cas échéant, faire réminiscence de ce geste , geste qui s’inspire de la lignée  de ALOYSE MOUDILENO-MASSENGO(3), autre démissionnaire du PCT et du gouvernement NGOUABI  en précisant : «  dans ma lettre de démission  du PCT et du gouvernement NGOUABI en 1972, j’avais fondamentalement assis ma décision  sur deux bases intérieures à savoir primo, na pas trahir en aucun cas  ma fierté de fils de ceux qui ont défendu le CONGO sans s’avilir  et secondo, ne pas trainer dans la boue » .
Monsieur le Ministre BOWAO, tous nos hommages .
Par le MPC ( Mouvement patriotique Congolais)
         Le Comité de réflexion du FRONT COMMUN
                        Paris, le 27 septembre 2015 .
(1)           ALOYSE MOUDILENO –MASSENGO, AFRIQUE EDUCATION num 422 ;
(2)           IDEM NUM 423
Lettre de JACQUES OPANGAULT au Président YOULOU, juin 1963 ; DAM/ 323 QONT 11

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