Les juges de la cour criminelle de Brazzaville : des disciples de CATILINA( personne outrageante de Rome Antique)
Les Juges de la Cour Criminelle
de Brazzaville :
Des disciples de CATILINA
(un outrageant de la Rome Antique)
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il est établi que
toute attitude contrevenante et en violation des lois en vigueur, est
digne du personnage de la ROME Antique nommé CATILINA, souvent interpellé
par CICERON en plein SENAT dans les termes subséquents:
-jusqu'ou prétends tu
abuser de notre patience?
-jusqu'à quelle
extrémité , l'audace effrénée dont tu fais preuve va t-elle
t'entrainer ?
- jusqu'à quand , auras tu l'insolence de nous narguer?
Ces questions
posées par CICERON au contrevenant CATILINA, se posent aussi aux juges
Congolais soucieux de plaire aux gouvernants , au détriment d'une justice
vraie et restaurative( A/ AU PRINCIPAL) discutant les hommes et bafouant les principes
et les idées, à l'encontre de la règle de GILLES ROMAIN ( 1).
L'instruction
reste bâclée et dirigée par la logique linéaire du traitement de
dossier, refusant de prendre en compte ni les imprévus, ni l'éclosion des
éléments nouveaux;
une confusion de
procédure entre le flagrant délit ou crime nécessitant le passage direct
devant la juridiction de jugement et l'instruction nécessitant une
mise en état avant transmission auprès de la juridiction de
jugement . Les juges font fi de tous les principes qui guident un procès
a savoir : l'équité; l'égalité; les droits de la défense; l'impartialité; la
récusation et que sais-je alors que, nul ne peut être condamné , sans
attendre à la fin, des fins de sa défense . Pas de démonstration de
culpabilité; aucune prospection pour établir la matérialité des faits ; aucune
observation des conséquences tirées par Voltaire dans la réouverture de
l'affaire CALAS de 1752 sous louis XV :" il est établi que, la justice
fonctionne , lorsqu'elle est capable d'acquitter 100 coupables, faute de
démonstration de culpabilité et surtout , quand elle refuse de condamner
un seul innocent" . Une sélection dans l'accusation ; une légèreté
et une confusion des témoins qui
pourtant doivent incarner : la concordance; la constance; la richesse et
la précision.
Des recours
systématiquement rejetés en maintenant le principe d'autorité de
chose jugée, nonobstant des faits nouveaux remettant en cause le
fondement de la décision incriminée; une volonté de coercition , faisant de la
détention le principe et la liberté l'exception , alors que c'est le contraire
que commande le droit positif . Comment ne pas considérer ces magistrats comme
des disciples de CATILINA( 2);comment comprendre dans une affaire de
complot ( affaire DABIRA) les protagonistes sont divisés sélectivement en accusés et témoins; comment comprendre la
condamnation d'un accusé qui n'a pas procédé à un commencement
d'exécution de son projet, restant à l'étape de simple présomption ; dans une autre
affaire, une juridiction répressive se déclare compétente , aux fins
d'annulation d'un acte administratif pris par le pouvoir exécutif ,
au détriment de la juridiction administrative , qui est la seule
compétente à connaitre de la validité ou non d'un acte administratif et que
sais-je.Cette justice et ces juges doivent être récusés et condamnés comme le
fut CATILINA à ROME ( B/ SUBSIDIAIREMENT ). LA JUSTICE DOIT ËTRE UNE MISSION DE
PREVOYANCE SOCIALE et non un arrangement, un jeu, une vengeance des plus forts
au détriment de tous les autres. Elle doit être restaurative , tout le temps et
pour ce faire, nous faisons recours à Me Maurice Garcon dans l’affaire de
MARGUERITE MARTY à PERPIGNAN : « RESISTEZ ET DITES NON » .
(1)Gilles ROMAIN : «les grands
hommes discutent les principes ; les moyens discutent les idées et les
médiocres discutent les hommes »
(2)CATILINA, personnage outrageant de la Rome Antique,
spécialiste de la conjuration, de la menace de la sécurité de l’ETAT et apte à
l’irrégularité, longtemps critiqué par CICERON.
Par ADDCF
Association de Défense des Droits des
Congolais en France
La présidence .
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