Le Président MARIEN NGOUABI et sa phrase cardinale du 13 mars 1977,5 jours avant sn assassinat

LE 13 MARS 1977, le Président Marien NGOUABI a dit au CONGO BRAZZAVILLE : « lorsque ton pays ne marche pas, tu ne peux le sauver que par ton propre sang ». POURQUOI ? COMMENT ?
Il est établi que la survenance d’un élément nouveau dans une procédure pendante ou ayant obtenu autorité de la chose jugée ( c'est-à-dire terminée), exige toujours la remise en cause, la réouverture de l’instruction ou de la mise en etat ( CONSEIL D’ETAT 05 décembre 2014 Arrêt LASSUS). C’est pourquoi, après avoir échappé à des tentatives d’élimination , après avoir compris les velléités avec lesquelles étaient animés ses collaborateurs immédiats, après avoir vu l’éclosion d’éléments nouveaux et nécessaires, en contradiction avec les idéaux des années 1969 et suivants, conscient de l’inefficacité du principe plétorien de l’ESTOPPEL par lequel, on ne saurait faire prévaloir toute prétention contradictoire à autrui dans le cadre d’une mission de justice, la remise en cause de soit même peut s’avérer salvatrice .(A/ AU PRINCIPAL) . Le Président MARIEN NGOUABI , attaché au stricte bonheur de son peuple se retrouvait devant un mur, ne sachant plus que faire et avec qui . c’est dans la prospection d’une solution nouvelle pour le CONGO , qu’il se rapprochera de son éminence , le Cardinal EMILE BIAYENDA ( victime expiatoire de cette collaboration ) , entre autres .
Cette phrase faisant jurisprudence d’exception, atteste que, le danger que l’on ressent, mais que l’on ne voit pas, est celui qui trouble le plus et doit, obligatoirement conduire à une remise en cause de l’état actuel des choses, aux fins d’une réouverture subséquente comme fait tout juge qui reçoit un mémoire tardif dans une procédure pendante et qui, s’oblige de le viser dans sa décision finale ou au pire, de décider d’une réouverture de l’instruction ou de la mise en état ( CONSEIL D’ETAT, 27 février 2004 PREFET DES PYRENEES ORIENTALES) .
Cette phrase du Président MARIEN NGOUABI fait naître à l’endroit du justiciable ou de toute autorité de jure ( droit ) ou de fait, une objurgation ( obligation) d’observation des principes de dignité, probité, conscience, indépendance et humanité, sans vouloir caricaturer une déontologie qui nous entoure, aux fins d’une autre vision , d’un autre paradigme et certainement d’une justice restaurative au CONGO BRAZZAVILLE . Les collaborateurs du Président MARIEN NGOUABI et pas les moindres , qui ont été les premiers avec une intelligence digne de KEBO, à se remettre en cause en quittant le navire NGOUABI ( B/ SUBSIDIAIREMENT ET INFINIMENT) , continuent à s’interroger sur l’errance dont a été victime ce dernier en prononçant la phrase sus indiquée du 13 mars 1977, à l’occasion de l’anniversaire de l’union des femmes du CONGO.
Dans le CONGO de nos jours, qui dit mieux ? nous plaidons l’évidence .
Par ADDCF
Association de défense des droits des congolais en France
Le Président .

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