La Cour Criminelle du Congo Brazaville et son Ministère public: 100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage ( Changez; Changez; Changez)



La Cour Criminelle  du CONGO BRAZZAVILLE
       et son MINISTERE PUBLIC :
      100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage
                           (CHANGEZ, CHANGEZ, CHANGEZ)
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Il est établi  et répugnant que les audiences de la cour criminelle de BRAZZAVILLE  de ces derniers jours et comme à l’accoutumée, ne peuvent laisser  insensible toute volonté de justice restaurative dont le CONGO a besoin ; il est aussi établi avec SIMONE VEIL que «  toute institution démocratique doit être critiquée et que, le juge ne doit pas avoir le cuir trop sensible car, il ne peut échapper au débat démocratique, rude par définition » ; il est aussi établi que la logique de dossier( souvent linéaire) qu’adopte ce ministère public et cette cour, ne peut regretablement conduire à l’erreur judiciaire car, il est parfois rappeler que celui qui juge ou qui cherche, n’a pas un compas dans l’œil , mais souvent une erreur. De quelque manière qu’elle se manifeste, la décision erronée  d’un juge ou d’une juridiction ,  ‘est jamais seule en cause, elle est prise en amont et en aval par une chaine d’interactions , un peu  comme la flèche de l’arc n’atteint son but que si la corde est tendue d’une main ferme , l’arc robuste et la cible à  portée . Les grands hommes devant discuter les principes, les moyens devant discuter les idées et les médiocres discutant les principes, le ministère public et  les juges de la cour criminelle de BRAZZAVILLE sont invités à revoir leur cours de 2éme  année de droit pénal(2) , aux fins de REPARER , mais surtout de PREVENIR.
A/ AU PRINCIPAL : POURQUOI ?
Il est vrai que nous avons reprécisé et souvent, les pouvoirs du ministère public selon la charte de PHILIPPE LEBEL , faisant de lui, le garant de l’ordre public et le gardien de la liberté individuelle, aux fins d’instruire à charge et à décharge par son réquisitoire introductif ou même supplétif ; malheureusement, il se montre souvent comme un maitre de l’erreur, si longtemps payé et honoré pour abrutir l’espèce humaine, ignorant l’un des principes souverains du droit : LE DOUTE , qui souvent prime dans toute procédure, aux fins de renvoyer des fins de poursuite ( relaxe ; non lieu) et aux fins de mieux se pourvoir en s’auto renvoyant : RIEN . Mais juste une volonté d’admonester , de condamner et rien d’autre ; la cour par la suite emboite  le pas par une logique de dossier souvent linéaire : x a dit donc c’est vrai, sans aucune confrontation contradictoire ; vous avez été chef d’un front dit 400, donc vous êtes animé d’un désir de renverser les institutions. Et, pour la cour criminelle de BRAZZAVILLE, l’erreur judiciaire  est une impossibilité ontologique ; l’œuvre judiciaire étant infaillible pense t-elle parce que sacrée , comment pourrait-elle être remise en cause ? Parler d’erreur pour elle, serait commettre une offense à un acte sacré. La liberté n’est plus le principe, mais l’exception au bénéfice de la détention . Alors que les juristes et pas les moindres, s’accordent que : «  la justice fonctionne quand elle est capable d’acquitter 100 coupables, faute de démonstration de culpabilité, mais surtout , quand elle refuse de condamner un seul innocent », voilà la maxime cardinale que doit suivre tout juriste . Sinon , on dira, CALAS a tué son fils car, il est protestant ; DREYFUS est l’auteur des écrits inhérents à la transmission des infos d’état à l’Allemagne parce que c’est son écriture qu’il a tenté de corriger ; joseph LUSURGUES  est l’un des malfaiteurs de la diligence postale de LYON au vu de sa ressemblance avec un des malfaiteurs…etc . Non , toute culpabilité doit être démontrée , détaillée, analysée . A contrario il s’agira toujours du DEUIL du droit ; du MALAISE du droit.
Que fait-on alors  des droits de la défense quand le président de cette cour parle d’injure, d’offense devant une brillante observation rappelant la règle de GILLES ROMAIN ( 1) . Les témoins, pense notre confrère Me KEIJMAN, «  doivent être riches ; concordants et précis », mais souvent, ils  ne le sont pas . Bref , 100 fois sur le métier, les juges de la cour criminelle de BRAZZAVILLE et son ministère public, doivent remettre leur ouvrage, aux fins de métamorphose, pour ne pas ressembler à des gens qui se réclament de 2 mètres et de 2 références, alors qu’ils ne servent qu’un mètre et 0 référence .
B/ SUBSIDIAIREMENT : IL FAUT PREVENIR toute erreur judiciaire ; tout refus du droit positif, le fanatisme aveuglant les juges  car, cette faille de la justice provoquera une cascade  de conséquences inédites et , il se dessinera l’erreur liberticide frappant l’innocent à tort, se demandant de ce qui lui  arrive et, croyant que tout pourra se résoudre tout seul et que, la justice se rendra compte de son erreur : FAUX.
 Il faudra un jour : REPARER . RAPPELER A LA LOI ou COMPOSER PENALEMENT, en lisant l’histoire de cette justice  et faisant d’elle notre propre histoire, aux fins de faire un constat divin : il y reste un RIRE et des SANGLOTS.
(1)        GILLES ROMAIN, les grands hommes discutent les principes , les moyens discutent les idées et le médiocres, les personnes ;
(2)        Les juges de la cour criminelle de BRAZZAVILLE : des disciples de CATILINA ( personnage outrageant de ROME ANTIQUE) ADDCF 2018.
Par ADDCF
Association pour la défense des Droits des Congolais en France.
Le Président Me louis aimé Mpassi

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